Chaque marque a une identité bien définie, avec des valeurs spécifiques qui se reflètent dans l'offre de produits, les caractéristiques et le design, ainsi que dans les mécanismes de communication.
Nous restons convaincus que notre modèle économique équilibré associant croissance rentable et démarche résolument responsable, est créateur de valeur pour tous et s’inscrit pleinement dans notre contribution au mieux-vivre dans les foyers du monde entier.
17:40 (CET)
Ventes provisoires 2024
Ventes et résultats 2024 - Communiqué de presse
18:00 (CET)
Ventes et résultats 2024 - Conférence
Dans un environnement mondial resté contrasté malgré des historiques exigeants, le Groupe SEB a réalisé un très bon 1er semestre.
Le chiffre d’affaires s’est établi à 2 941 M€, en hausse de 36 %, incluant une croissance organique de 10,1 %, un effet périmètre de 587 M€ (EMSA et WMF, pour 6 mois chacune) et un reclassement de 36 M€ de certaines dépenses marketing de Supor en diminution des ventes, sans impact sur le Résultat Opérationnel d’Activité. L’effet devises a été positif de 8 M€.
La progression des ventes de 10,1 % à taux de change et périmètre constants est nourrie par toutes les zones géographiques. Après un 1er trimestre très tonique, le Groupe a su maintenir une activité vigoureuse entre avril et juin (+ 8,6 %). Toutes les lignes de produits ont contribué au développement rapide des ventes, les catégories championnes étant les aspirateurs et la cuisson électrique. On rappellera que cette croissance robuste est à mettre en perspective d’historiques exigeants, s’élevant respectivement à + 6 % et + 8,7 % aux 1ers semestres 2016 et 2015.
Parallèlement, l’activité de WMF a progressé de 10,3 % sur la période, tirée par le café professionnel alors que les ventes de Petit Equipement Domestique se reprenaient au 2e trimestre.
En Europe occidentale, le Groupe a réalisé une croissance organique de ses ventes de 4,8 %, à l’issue d’un 2e trimestre en nette accélération. Cette vitalité est nourrie par la majorité des grands pays, avec des performances remarquables dans certains cas et une consolidation de nos positions sur les marchés, aussi bien dans la distribution physique qu’en ligne.
En France, l’activité s’est améliorée entre avril et juin (+ 2 %) mais reste contrastée selon l’activité. Les articles culinaires sont en retrait, du fait notamment de la non récurrence de programmes de fidélité 2016, alors que le petit électroménager est très tonique. Les moteurs de croissance ont été nombreux : aspirateurs (lancement du balai multifonction Air Force 360, succès de Clean & Steam,…), générateurs vapeur et fers, en nette reprise, nouveaux sets « petit déjeuner », Dolce Gusto… De fait, le Groupe a largement surperformé le marché du petit électroménager. En Allemagne, le Groupe a confirmé au 2e trimestre la forte dynamique de ses ventes, alliant déploiement continu de l’offre produit et actions fortes sur le terrain. En Suisse et en Autriche, la mise en oeuvre d’un nouveau partenariat Nespresso s’est traduite par un chiffre d’affaires additionnel. Aux Pays-Bas, la bonne vitalité du 1er trimestre ne s’est pas démentie, de même qu’en Espagne. Enfin, au Royaume-Uni, après un bon début d’année, la croissance des ventes en livre sterling a tenu, malgré les augmentations de prix passées.
Il est à noter qu’aux vecteurs de croissance organique s’ajoute l’effet périmètre apporté par la consolidation d’EMSA sur le 1er semestre qui contribue, en Europe occidentale, à hauteur d’une quarantaine de millions d’euros, majoritairement réalisés en Allemagne.
Dans les autres pays d’EMEA, la bonne dynamique de 2016 et du début 2017 s’est fortement accélérée au 2e trimestre, avec une croissance des ventes de près de 18 % à taux de change et périmètre constants. En Europe centrale et dans les Balkans, les marchés sont restés très bien orientés, ce qui a permis d’établir ou de renforcer de nombreuses positions de leadership dans ces pays. En Pologne, l’activité, pénalisée en début d’année par un niveau de stock élevé dans la distribution, s’est bien redressée au 2e trimestre. En Russie, le Groupe a réalisé un excellent 2e trimestre et achève le semestre sur une progression de plus de 20 % de ses ventes en rouble et sur de nouveaux gains de parts de marché. La robustesse de la croissance s’est également confirmée et amplifiée en Turquie. En Egypte, le Groupe SEB maintient ses positions, tandis que la situation reste compliquée en Arabie Saoudite et en Inde.
En Amérique du Nord, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires en croissance de l’ordre de 11 % à taux de change et périmètre constants, en-deçà des 20 % affichés au 1er trimestre. En effet, après un début d’année porté aux Etats-Unis par la mise en place d’un assortiment de produits d’électrique culinaire Krups dans plus de 2 000 magasins de grande distribution ainsi qu’en e-commerce, le 2e trimestre a été celui du démarrage et de la montée en puissance de la revente qui s’avère plus lente que prévu. D’une façon générale, le marché américain est sensiblement affecté par les difficultés financières de plusieurs enseignes de la distribution physique ou de télévente, dont l’activité est mise à mal par l’essor du e-commerce. Cette situation conduit en particulier à des déstockages, des limitations de commandes ou des fermetures de magasins. Au Canada, la croissance retrouvée des ventes au 1er semestre repose notamment sur les articles culinaires et le soin du linge, auxquels se sont ajoutées de belles performances d’Actifry et OptiGrill, en particulier sur les premiers mois de l’année. Au Mexique, la croissance organique de plus de 30 % à fin juin reflète une accélération très forte au 2ème trimestre.
En Amérique du Sud, la croissance sur le semestre s’établit à un peu plus de 1 %, à l’issue d’un 2e trimestre à + 3 % à taux de change et périmètre constants. Au Brésil, dans un environnement général complexe, un climat de consommation atone et un marché hautement concurrentiel et promotionnel, le Groupe a réalisé des ventes en légère amélioration, en dépit de l’effet négatif sur les volumes des augmentations de prix effectuées depuis le début d’année. Par ailleurs, le transfert de la production de petit électroménager sur le site nouvellement construit d’Itatiaia s’est achevé avec près de 2 mois d’avance sur l’agenda et celui de la fabrication d’articles culinaires a commencé. En Argentine, la dynamique est restée soutenue, contrairement à la Colombie où les conditions météorologiques défavorables ont impacté les ventes des ventilateurs à devises constantes.
En Chine, le Groupe réalise un excellent 1er semestre, avec une croissance organique de plus de 20 %, toujours largement tirée par les ventes en ligne. Dans un marché concurrentiel et promotionnel, mais néanmoins toujours très porteur, la dynamique de Supor continue de s’appuyer sur ses piliers : les articles culinaires (poêles, casseroles, woks, « sets » de produits coordonnés, ustensiles de cuisine et mugs isothermes) et le petit électro-culinaire comprenant notamment les cuiseurs à riz, les autocuiseurs électriques, les bouilloires et les blenders à grande vitesse. S’y ajoutent les familles d’électrique non culinaire, où les avancées du Groupe se confirment, en particulier en purificateurs d’air et en défroisseurs. L’innovation, qui irrigue l’ensemble de l’offre de Supor, et l’exécution en magasin et en ligne, restent, de fait, des facteurs clés de succès. A noter que, afin d’harmoniser le traitement des dépenses et mieux les catégoriser, des dépenses marketing ont été reclassées en diminution des ventes de l’ordre de 36 M€, sans impact sur le Résultat Opérationnel d’Activité.
Dans les autres pays d’Asie-Pacifique, le chiffre d’affaires du Groupe est en très légère progression à taux de change et périmètre constants, reflétant un net redressement de l’activité au 2e trimestre malgré des situations contrastées selon les marchés. Les principaux moteurs de cette croissance sont le Japon et la Corée. Au Japon, l’essor des ventes s’est accéléré au cours du 2e trimestre, avec les mêmes vecteurs que sur les premiers mois de l’année : forte dynamique en articles culinaires, développement rapide en ustensiles de cuisine, poursuite des avancées en défroisseurs, succès confirmé en bouilloires, concrétisé par des positions renforcées sur le marché… Les 28 magasins en propre du Groupe ont largement contribué à la progression de l’activité. En Corée, le Groupe amplifie encore sa croissance au 2e trimestre. Le Groupe signe par ailleurs un bon semestre en Australie.
Dans les autres pays du Sud-Est asiatique, après un début d’année difficile, la situation s’est légèrement améliorée mais souffre à Hong-Kong et à Singapour d’un historique élevé en 2016. Si le momentum reste bon en Malaisie et l’activité un peu mieux orientée en Thaïlande, elle reste toutefois décevante au Vietnam.
Le chiffre d’affaires de WMF au 1er semestre 2017 s’est établi à 544 M€, en progression de 10,3 % par rapport aux 6 premiers mois de 2016. Il se répartit à parts quasiment équivalentes entre Business Professionnel (Café professionnel et Equipement hôtelier) et Petit Equipement Domestique.
Sur le segment professionnel, la croissance des ventes de 20 % est à mettre au compte d’une très forte dynamique en machines à café automatiques (+ 27 %), nourrie à la fois par :
En équipement hôtelier, le chiffre d’affaires est en retrait sous l’effet, notamment, de réorganisations internes et d’homogénéisation des systèmes d’information.
L’activité « Consumer » (Petit Equipement Domestique) s’est sensiblement redressée au 2e trimestre, permettant d’être étal au 30 juin. Le retrait en Allemagne, concentré sur les articles culinaires et lié aux effets des réaménagements logistiques mis en oeuvre en 2016, est en effet quasiment compensé par les progrès réalisés par ailleurs : solide croissance en Asie-Pacifique, tirée par un programme de fidélisation en articles culinaires à Taiwan et par de belles avancées en Chine et en Corée ; développement des ventes en ligne ; forte augmentation des ventes de petit électroménager, avec un produit phare, le blender Kult X Mix&Go… On notera en outre que la fréquentation des magasins WMF en Allemagne a été satisfaisante sur la période.
Le Résultat Opérationnel d’Activité (ROPA) du 1er semestre 2017 s’élève à 213 M€. Ce montant comprend notamment :
Hors ces écritures comptables de première consolidation, le ROPA du 1er semestre 2017 s’établit donc à 230 M€. Par ailleurs, l’effet devises est de – 16 M€, contre – 61 M€ sur les 6 premiers mois de 2016.
La croissance organique du Résultat Opérationnel d’Activité peut être détaillée comme suit :
Pour mémoire, du fait du caractère saisonnier de l’activité du Groupe, le Résultat Opérationnel d’Activité du 1er semestre n’est pas représentatif de l’ensemble de l’exercice et ne saurait être extrapolé.
A 178 M€, contre 134 M€ au 30 juin 2016, le Résultat d’Exploitation intègre, au-delà de la contribution de WMF et EMSA, divers postes dont l’évolution mérite d’être mentionnée. La charge anticipée d’Intéressement et de Participation est de 11 M€, contre 14 M€ au 1er semestre 2016. Les autres produits et charges, à – 24 M€, sont en ligne avec ceux de fin juin 2016 et comprennent, notamment, des coûts de restructuration au Brésil (fermeture du site de Mooca, transferts de production vers le nouveau site d’Itatiaia), des frais occasionnés par la création à Lyon du pôle mondial Innovation pour l’activité Petit électroménager et des provisions pour charges liées à l’intégration de WMF et au rapprochement des entités Groupe SEB et WMF dans plusieurs pays.
Le Résultat financier s’établit à – 44 M€, contre – 26 M€ au 30 juin 2016. Son évolution reflète principalement le financement, à des conditions très attractives, de l’acquisition de WMF ainsi que l’augmentation de 12 M€ de la juste valeur de la partie optionnelle de l’ORNAE émise en novembre dernier.
Enfin, après impôt à un taux de 23,5 % (24 % au 1er semestre 2016) et élimination de la part des minoritaires dans les résultats pour un montant de 19 M€, le Résultat net du 1er semestre ressort à 83,3 M€, en croissance de près de 35 %.
Au 30 juin 2017, les capitaux propres du Groupe s’élèvent à 1 739 M€, en baisse de 97 M€ par rapport au 31 décembre 2016, du fait, essentiellement, d’écarts de conversion négatifs portant sur le yuan, le dollar et le real brésilien.
L’actif immobilisé progresse de 110 M€ par rapport à fin 2016 du fait de la valorisation des marques et de la réévaluation d’autres actifs incorporels qui ont conduit in fine à une réévaluation du goodwill de 180 M€.
L’endettement financier net au 30 juin 2017 s’élève à 2 065 M€, contre 2 019 M€ à fin décembre 2016. Cette évolution tient compte d’une génération de trésorerie d’exploitation de 91 M€, liée à la progression de la capacité d’autofinancement et à une nouvelle amélioration du besoin en fonds de roulement, qui s’établit à 17,9 % des ventes, contre 19 % à la fin du 1er semestre 2016. Elle intègre également des éléments non opérationnels tels que les dividendes versés (101 M€), l’acquisition de Swizzz Prozzz ou encore des décaissements liés aux restructurations en cours.
Au 30 juin 2017, le ratio dette nette / fonds propres s’établit à 119 % et le ratio dette / EBITDA ajusté estimé sur 12 mois glissants est de 2,7.
La vigueur de la première partie de l’année constitue un socle solide pour les mois à venir mais le Groupe SEB doit néanmoins de rester prudent face aux incertitudes macro-économiques et aux turbulences qui peuvent secouer les marchés.
Dans ce contexte, et compte-tenu d’un second semestre de très bonne qualité en 2016, le Groupe vise, pour 2017, une croissance organique de ses ventes supérieure à 7 % et, sur la base des parités monétaires actuelles, une progression de ses ventes publiées supérieure à 30 %. Dans ces conditions, le Résultat Opérationnel d’Activité avant impacts non récurrents de l’allocation du prix d’acquisition de WMF devrait croître d’au moins 30 %. Il confirme en outre que la consolidation de WMF devrait être relutive de plus de 20 %, avant impact de l’allocation du prix d’acquisition, sur le bénéfice net par action dès 2017.
Le magazine digital