Chaque marque a une identité bien définie, avec des valeurs spécifiques qui se reflètent dans l'offre de produits, les caractéristiques et le design, ainsi que dans les mécanismes de communication.
Nous restons convaincus que notre modèle économique équilibré associant croissance rentable et démarche résolument responsable, est créateur de valeur pour tous et s’inscrit pleinement dans notre contribution au mieux-vivre dans les foyers du monde entier.
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Chargé de recherche puis chercheur post-doctorant à l’Institut Paul Bocuse d’Ecully, Olivier WATHELET a rejoint le Groupe SEB en 2011 en tant que Chef de projet innovation, recherche (Anthropologue) au sein du Pôle Electrique Culinaire de Selongey.
En quoi consiste le métier d’anthropologue et plus particulièrement en entreprise ?
Etre anthropologue, c’est apporter une expertise de connaissance des pratiques humaines. Cette expertise passe d’une part par une démarche ethnographique qui consiste à vivre avec des populations ciblées, à participer à leur quotidien et ainsi adopter leur point de vue. D’autre part, nous enrichissons notre expérience par l’analyse comparative des données existantes.
La fonction d’anthropologue en entreprise est une approche récente et encore rare. Elle vise à intégrer une vision concrète de la problématique consommateur et à contextualiser les besoins. L’objectif étant de pouvoir prendre les bonnes décisions.
En inscrivant cette démarche dans son processus d’innovation, le Groupe SEB fait vraiment figure de pionnier en France.
Quelle est votre mission au sein du Groupe SEB ?
Ma mission au sein du Pôle électrique culinaire, est d’apporter une vision nouvelle de la problématique consommateurs et d’identifier leurs besoins dans un contexte de vie très réaliste. Pour ce faire, nous menons, ou selon les cas des équipes issues de l’univers académique mènent pour nous, des projets d’immersion totale sur le terrain. Nous vivons ensemble, cuisinons ensemble, obbservons les habitudes, échangeons sur des problèmatiques particulières… nous participons rééllement à leur quotidien. Ces enquêtes ont des durées variables qui vont de quelques semaines à plus d’un an selon les cas et peuvent se dérouler partout dans le monde, y compris dans des pays plus les plus « modernes » mais dont la culture nous est moins familière.
La synthèse de ces études nous permet d’apporter aux équipes marketing et recherche et développement une vision objective concrète de la réalité du consommateur, qui constitue une base commune pour la construction des projets internes.
Pouvez-vous nous donner des exemples ?
Nos études en Russie nous ont par exemple permis de faire ressortir l’importance des appareils de repas informels en période estivale. En effet, dès le mois de mai, les populations quittent traditionnelement les grands centres urbains pour se rendre dans des « datchas ». Ces maisons et jardins situés en périphérie des villes sont des lieux de détente pour le week-end ou des vacances, où l’on convie les amis et la famille. Les appareils de repas conviviaux et de cuisine informelle y ont donc vraiment leur place.
Autre exemple, en Allemagne, marché qui fait référence en matière de café, nous travaillons à identifier et à hiérarchiser les fonctions clés des machines expresso full automatiques pour améliorer encore et toujours notre offre en la matière. En France, l’observation des cuisiniers dans leur univers, notamment dans le cadre de l’Institut Paul Bocuse, a servi à l’écriture du logiciel de recettes numérique de l’application MonActifry…
Cet enrichissement permanent de notre connaissance des sociétés et des cultures vient alimenter sans cesse nos processus d’innovation.
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